10 March 2006

BATTLE ROYALE OU L’ÎLE AUX ENFANTS…TERRIBLES - Entretien avec le compositeur Masamichi Amano

LOI BATTLE ROYALE :

ARTICLE 1 – BUT DE BATTLE ROYALE
Battle Royale a été instituée dans le but de former une nation saine de corps et d'esprit.
ARTICLE 2 – PARTICIPANTS A BRBR
est destinée une fois par an à une classe choisie parmi toutes les classes de 3ème de collège du pays, c'est-à-dire au terme de la période d'éducation scolaire obligatoire.Cette loi s'applique à toute la population sans distinction de sexe, de race, de religion ou de condition sociale. ARTICLE 3 – ORIENTATION GENERALE DE BR
Toutes les personnes soumises à cette loi doivent se battre joyeusement, en s'amusant, et avec combativité.
ARTICLE 4 – OBLIGATION IMPOSEE AUX PARTICIPANTS DE BR
Tous les participants à BR ont pour obligation de se battre loyalement.Aucun d'entre eux ne doit refuser le jeu ou tenter de l'entraver.
ARTICLE 5 – MESURES JUDICIAIRES SPECIALES POUR LES PARTICIPANTS A BR
Les participants à BR sont exempts de toute punition judiciaire et sont autorisés à commettre des meurtres sur les autres participants, à provoquer des incendies et à se servir d'armes de toute nature, y compris les matières médicamenteuses. Cependant il leur est interdit de se révolter contre le professeur superviseur et contre les membres du comité, d'entraver leur action ou de se venger contre eux. Ceux qui commettent de tels actes seront sévèrement punis. ARTICLE 6 – GAGNANT DE BR
BR se conclut par la victoire d'un seul et unique gagnant. Aucune dérogation à cette règle n'est possible.
ARTICLE 7 – VIE DU GAGNANT DE BR
La vie du gagnant de BR sera entièrement subventionnée par l'Etat. Il aura le statut de citoyen modèle et sera un exemple à suivre pour former une nation saine de corps et d'esprit. Toute la population participera donc au financement de la vie du gagnant.

PROLOGUE

De la salle de classe d’un collège de Shiroiwa à l’île déserte de Kyushu, il ne pourra y avoir qu’un billet aller pour 41 des 42 élèves de la 3ème B. C’est l’absentéisme et la violence scolaires de ce Japon du XXIème siècle qui ont amené l’institution de cette loi visant à apprendre le respect et l’humilité aux jeunes. Cette année, c’est la classe du professeur (Takeshi) Kitano qui a été désignée pour participer à cette tuerie à mi-chemin entre le jeu vidéo et la télé-réalité.
Un film qui ne laisse pas indifférent de par son traitement de la violence, tant du point de vue objectif que subjectif. Si la musique originale accompagne au plus près les tragiques événements qui se déroulent sur cette île, la citation de morceaux classiques apporte un regard tantôt distancié, tantôt cynique sur ces atrocités. C’est ainsi que, par exemple, le massacre d’une étudiante au pistolet mitrailleur est mis en musique avec l’Aria de la SUITE EN RE MAJEUR BWV 1068 de Johann Sebastian Bach ou que le compte rendu matinal des morts de la veille par le professeur Kitano est accompagné tantôt de façon douceureuse par LE BEAU DANUBE BLEU de Johann Strauss II, tantôt sur le mode badin -et finalement sordide- par la MARCHE DE RADETZKI de Johann Strauss père. Tel est le redoutable et puissant second degré qu’introduit la musique dans BATTLE ROYALE selon le désir très éclairé du réalisateur Kinji Fukasaku, magnifié par l’interprétation et l’écriture magistrale du compositeur Masamichi Amano aux commandes de l’orchestre Philharmonique de Varsovie. A l’occasion de la sortie en DVD de l’édition collector de BATTLE ROYALE et de BATTLE ROYALE : REQUIEM, nous avons eu l’honneur de nous entretenir avec ce musicien unique, à la fois créateur inspiré et gardien de la mémoire du regretté réalisateur, décédé au cours du tournage de ce second opus (relayé ensuite en cela par son propre fils, Kenta).



COMMENCEMENT DU JEU…

Pour vous, comment a débuté l’aventure BATTLE ROYALE ?
Masamichi Amano
J’avais composé en 1991 la musique du dessin animé GIANT ROBO de Yasuhiro Imagawa, que j’avais enregistrée avec l’Orchestre Philharmonique de Varsovie, et le réalisateur de BATTLE ROYALE Kinji Fukasaku l’avait beaucoup aimée. Il m’a donc demandé en 1999 d’écrire la musique de son film OMOCHA (LE JOUET). Comme il l’a également beaucoup aimée, il m’a commandé la musique de BATTLE ROYALE.

Pour vous, à quel genre cinématographique BATTLE ROYALE appartient-il ?
MA) Bien qu’apparemment il semble s’agir d’un film violent de base, si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que la mort y est représentée de façon détachée. C’est là tout le paradoxe de ces films qui n’ont en fait d’autre but que de parler de l’importance de la vie.

Quel est votre sentiment à propos du message des deux BATTLE ROYALE : la loi du plus fort, l’échec des adultes dans l’éducation de la jeunesse, la survie, la régression de l’homme à l’état d’animal ?
MA) Il s’agit d’une question essentielle. Pour moi, ce qui ressort le plus des images de Kinji Fukasaku, c’est l’importance de la vie. Toute l’oeuvre du réalisateur est marquée par une certaine froideur au niveau de l’expression. La mort humaine y est représentée d’une façon quasi indifférente, sans aucun sentiment. C’est un trait que l’on retrouve constamment dans ses films, comme en témoigne son chef-d’oeuvre, la série SHIN JINGI NAKI TATAKAI, COMBAT SANS CODE D’HONNEUR, dans les années 1970.

Comment cela s’exprime-t-il dans votre musique ?
MA) Ma musique est aussi très froide dans un certain sens. Mais à l’inverse de cette froideur, il ne faut pas oublier que le véritable message de Kinji Fukasaku se rapporte à la relation entre la nature profonde de l’être humain et son coeur. De fait, il y a de la passion qui sourd de ma musique, mais qui se consume doucement tandis que la froideur prend le dessus.

Pouvez-vous nous parler de votre relation à l’image, en tant que compositeur ?
MA) Que ce soit sur BATTLE ROYALE ou sur toutes mes autres musiques, je prends les choses toujours très au serieux. Mais surtout, j’écris une musique de telle sorte qu’elle puisse collaborer le plus efficacement possible avec l’image. Qui plus est, même si on n’en a pas vraiment conscience, la musique vous laisse une image mentale et agit sur vous de façon indépendante, selon ses moyens propres. La musique de film est aussi une musique à part entière.


BATTLE ROYALE ne se résume pas à sa violence. On y croise en même temps tout un éventail de sentiments et réactions : amitié, amour, entraide, combativité des jeunes face à la haine des adultes. Comment avez-vous traité la personnalité de ces adolescents impliqués malgré eux dans cette tragique aventure et réagissant chacun à sa façon, selon sa personnalité, par la lutte organisée ou par le suicide collectif ?
MA) Que ce soit BATTLE ROYALE 1 ou 2, les deux films mettent en jeu des sentiments d’une grande complexité. De plus, dans la mesure où il s’agit d’une histoire de collégiens, il fallait prendre en compte le fait qu’ils ont un rapport aux sentiments différent des adultes. L’orchestre symphonique est pour moi un outil précieux dans l’expression de ces émotions. L’intérêt de BATTLE ROYALE vient du fait qu’il me permettait d’explorer cette complexité, ce qui n’avait pratiquement jamais été fait auparavant.

Avez-vous reçu des demandes spécifiques de la part de Kinji Fukasaku ?
MA) Il tenait absolument à ce que la musique de BATTLE ROYALE soit interprétée par le Philharmonique de Varsovie, et qu’y figurent des oeuvres du répertoire classique.
Je pense qu’il avait un rapport très spécial à ces pièces classiques.




QUAND MASAMICHI DEVIENT MASAMICZ…

Après vos études classiques au Japon, vous vous êtes spécialisé en Autralie dans le domaine de la musique électronique. Comment avez-vous utilisé ces techniques dans vos musiques ?
MA) J’ai utilisé l’électronique dans un grand nombre d’albums pour différents artistes, dans mes films d’animation ainsi que dans mes oeuvres de concert. Je pense par exemple au concert qu’a donné Isao Tomita à New York, et plus précisement à Yokohama, dans la série « Sound Cloud ». De la même façon, la série de films d’animation UROTSUKI DOJI (1989-1993, récompensée aux festivals du film fantastique de Paris et de Rome), fait appel à toutes sortes de sonoritées électroniques.

Pour BATTLE ROYALE, vous êtes revenu à l’orchestre live. Pourquoi avez vous rejeté tout électronique, vous éloignant de fait de l’aspect jeu vidéo de ces films ?
MA) De nos jours, le fait de faire appel à des instruments électroniques comme les synthétiseurs dans le monde du cinéma japonais donne une image négative de film à petit budget. Presque tous les japonais considèrent qu’un grand film hollywoodien doit faire appel à un grand orchestre, et le fait est que les américains investissent beaucoup dans la musique de leurs films. Kinji Fukasaku voulait que le public reconnaisse BATTLE ROYALE comme un film de ce niveau au Japon. Par conséquent, il a voulu que l’orchestre soit pris en compte au premier chef dans la production, une véritable première cinématographique au Japon.

Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec l’Orchestre Philharmonique de Varsovie ?
MA) Tout a commencé avec l’enregistrement de la bande son du film d’animation de GIANT ROBO en 1992. A partir de là, notre collaboration s’est poursuivie avec un grand succès, d’autant plus que les membres de l’orchestre avaient plaisir à jouer mes oeuvres.

Après avoir travaillé au Japon puis en Australie, qu’est-ce qui vous a intéressé dans le fait de travailler en Europe ?
MA) L’Europe est, comme vous le savez, le berceau de la musique occidentale. Bien que les musiciens japonais aient fait d’énormes progrès dans l’interprétation de ce répertoire, cela ne vaut toujours pas l’interprétation des musiciens européens. Par exemple, il y a un esprit et une individualité toutes françaises dans la musique de votre pays. De la même façon, la musique polonaise possède une expressivité qui lui est propre. Si les musiciens japonais sont techniquement irréprochables, il reste un élément qu’on appelle « le goût » qui est l’un des plus importants en musique. J’ai l’habitude d’enregistrer en studio avec des orchestres au Japon. Seulement, l’interprétation d’un musicien japonais est souvent très scolaire, c’est à dire qu’il se contente de jouer les notes écrites sur la partition, selon le rythme indiqué par le compositeur, mais sans qu’il s’en dégage de véritable musique. A l’inverse, chaque membre du Philharmonique de Varsovie comprend les moindres détails de mes partitions et produit toujours le plus haut niveau d’interprétation. On peut vraiment parler de Musique.

Pouvez-vous nous parler de votre approche de l’orchestration dans BATTLE ROYALE ?
MA) Il s’agit d’une orchestration classique la plupart du temps, enregistrée telle quelle. Pourtant, à certains moments, nous avons délibérement créé un déséquilibre en faveur des aigus (par exemple des harmoniques artificielles aux cordes) ou en faveur des graves, tout cela suivant l’impulsion du réalisateur.



On ressent beaucoup de douceur dans l’interprétation des cordes.
MA) Un instrument à cordes peut jouer selon toute une gamme d’expressions. La douceur du coup d’archet peut tout aussi bien exprimer la force et même la violence. Kinji Fukasaku aimait faire appel aux instruments à cordes pour exprimer la douceur. C’est dans cet esprit que nous les avons employés la plupart du temps dans BATTLE ROYALE.

Au contraire, les cuivres paraissent plus puissants et plus agressifs. A l’image de la musique russe des 19ème et 20ème siècles jusqu’à Dmitri Chostakovitch.
MA) La section de cuivre du Philharmonique de Varsovie est particulièrement puissante et possède un timbre tout à fait spécifique qui apporte beaucoup de force à l’expression. C’est un sentiment qui est différent de ce que l’on peut ressentir avec n’importe quel orchestre du Japon et même d’Europe de l’Ouest. Il est donc naturel que vous pensiez à la musique russe du 19éme siècle ou à celle de Dmitri Chostakovitch. C’est précisement le son que je recherchais. C’est aussi le répertoire de prédilection du Philharmonique de Varsovie.



PAVANE POUR UNE ENFANCE DEFUNTE


Quelles relations avez-vous instaurées entre votre musique originale et la musique classique ?
MA) J’ai fait en sorte qu’on détecte le moins possible les différences entre ma musique et les morceaux classiques, c’est à dire que les deux devaient former une seule et unique bande son, un tout homogène. De fait, si une partie du public n’a jamais entendu le Dies Irae du REQUIEM de Giuseppe Verdi, je compte sur le fait que les autres ne puissent pas détecter où commence ma musique. On racconte qu’il y a même eu des spectateurs qui se sont plaints de ne pas retrouver ma musique sur le cd du REQUIEM du compositeur italien!

Vous parliez tout à l’heure d’une approche distanciée de la violence. Cela se ressent à travers la douceur de certaines pièces comme l’ARIA de Johann Sebastian Bach qui apporte une dimension quasi hypnotique voire subliminale au visuel. Est-ce un moyen d’aider le spectateur à supporter un tel déferlement de violence ?
MA) On peut répondre à une scène violente par de la musique violente. Cependant, on peut créer un effet intéressant en prenant le parti inverse. Cette méthode est à la base de l’esthétique cinématographique de Kinji Fukasaku. Seulement, le risque est que, si vous faites la moindre erreur, ne serait-ce que pour un instant, cela affecte tout le reste. Le tout est donc de doser avec beaucoup de précaution l’écart entre l’action et son traitement, en particulier musical.

Quelles sont les différences musicales entre BR1 et BR2 ?
MA) BR2 possède une musique plus axée sur la description de situations que sur les sentiments par rapport à BR1. Il y aussi beaucoup moins de musique classique dans BR2, mais c’était l’intention du fils de Keniji Fukasaku, qui a achevé l’oeuvre de son père, disparu au cours du tournage de ce second opus. Kenta Fukasaku m’a demandé pas moins de 180 minutes de musique…sachant que le film ne devait durer que deux heures ! Quoi qu’il en soit, il a prouvé qu’il connaissait aussi bien la musique que son père, ce qui fait que cette nouvelle collaboration fut tout aussi passionnante pour moi.

Avez-vous entendu parler d’un BR3 ?
MA) Pour le moment, il n’en est pas question, notamment en raison d’un très triste incident qui s’est déroulé il y a peu dans la ville de Sasebo, dans la province de Kyushu. Une élève a poignardé une de ses camarades qui est morte de ses blessures. Dans la mesure où elle s’est dite influencée par Battle Royale (le roman original et non pas le film), tout le travail lié à BR a été immédiatement stoppé, et ce pour une durée indéterminée.


NOUVEAU DEPART EN VOYAGE

Vous avez collaboré avec d’autres orchestres européens, comme les Solistes de Versailles.
MA) J’ai fait trois cd avec eux, parmi lesquels deux musiques de films d’animation japonais : RUIN EXPLORERS et FAM & IHRLIE. Leur interprétation était vraiment merveilleuse et j’ai découvert à travers eux ce qu’est vraiment l’esprit français. J’aimerais vraiment pouvoir retravailler avec eux.

Pouvez-vous nous parler de vos autres compositions ?
MA) J’écris beaucoup de musique sérieuse, et ce tant pour des ensembles de chambre que pour des ensembles à vent. Mes oeuvres ont été jouées dans le cadre de la WASBE, World Association for Symphonic Bands and Ensembles, en Suède, il y a deux ans, ainsi qu’à la Midwest Band Clinic à Chicago l’année dernière. Je compose aussi parfois pour instruments traditionnels japonais. On peut trouver toutes ces oeuvres sur cd.

Quels sont vos projets ?
MA) Je suis en train d’écrire la musique d’un tout nouveau film d’animation, mais mon plus grand travail actuellement consiste en la supervision et la composition des musiques des 62èmes rencontres athlétiques nationales, l’équivalent japonais des Jeux Olympiques, qui auront lieu en 2007.


LE POINT DE VUE DE L’ORCHESTRE

L’aventure BATTLE ROYALE n’aurait pu être possible sans les liens très étroits qui unissent maintenant depuis des années Masamichi Amano et l’Orchestre Philharmonique de Varsovie. Une collaboration entre respect et dévotion, tant du côté du compositeur que du côté de l’orchestre. Pour preuve, en guise de conclusion, nous avons demandé à Wojciech Nowak, directeur délégué du Philharmonique, de nous parler de son travail au sein de l’orchestre et de ses relations avec la musique de film. Il faut dire que Wojciech Nowak a été capital dans la réalisation du projet BATTLE ROYALE, véritablement au centre de l’événement : « Je suis directeur délégué de l’Orchestre Philharmonique de Varsovie depuis 1998. Auparavant, je travaillais dans la représentation de différents artistes. J’ai notamment participé à l’organisation des tournées et des enregistrements de l’orchestre depuis 1985 avant que le directeur général et directeur artistique de l’orchestre, Kazimierz Kord me demande de le rejoindre en tant que directeur délégué. C’est grâce à un ami commun que j’ai pu rencontrer monsieur Amano, au moment où il recherchait un orchestre pour un projet d’enregistrement dans les années 90. Depuis, nous avons réalisé bon nombre de projets avec lui, notamment des musiques d’animation, de jeux vidéo, et surtout des films BATTLE ROYALE. Ce fut un travail complexe mais vraiment passionnant. A cette occasion, j’ai même eu le privilège de pouvoir rencontrer le réalisateur des deux films, Kenji Fukasaku, au Japon. Ce fut un grand moment car c’est un homme très intelligent et d’une grande culture musicale. » La puissance de la musique de BATTLE ROYALE tient à la magie de cette rencontre entre un homme et un orchestre, la musique classique et la musique de film, et finalement entre deux cultures pas si éloignées l’une de l’autre. « L’orchestre possède un magnifique son slave. Il a l’habitude de jouer l’ensemble du répertoire classique, mais il privilégie la musique du 20e siècle. Il était donc naturel pour nous de s’intéresser à la musique de film. C’est une part importante de la culture actuelle, et bien souvent, c’est même la musique qui sauve le film !... L’enregistrement des musiques de BATTLE ROYALE fut un grand moment pour l’orchestre. Il faut dire que monsieur Amano connaît très précisément, presque intimement, toutes les possibilités du Philharmonique. Il compose pour lui, en toute connaissance de cause. Je dirais qu’il a une véritable empathie avec l’orchestre, d’autant plus que c’était aussi lui qui dirigeait la musique des deux films. » Une expérience qui a donc marqué le Philharmonique de Varsovie, à tel point que son directeur artistique a souhaité développer encore davantage les activités cinématographiques de l’orchestre : « Nous enregistrons beaucoup de musique de film polonaise ainsi que japonaise. Dernièrement, l’un de nos projets les plus significatifs a été l’enregistrement de la musique du PIANISTE de Roman Polanski, film dans lequel on peut même voir notre orchestre ! »

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